Dans un précédent article, je présentais la relation étroite qui existe entre le corps et l’esprit. J’en concluais que toute maladie physique et/ou psychologique a pour origine une perturbation physique et/ou psychologique.
Dans l’article d’aujourd’hui, j’aimerais m’intéresser plus particulièrement à l’influence des dérèglements physiques sur les maladies psychologiques et, plus concrètement, étudier jusqu’à quel point l’alimentation peut modifier notre esprit.

Nous aspirons tous à profiter au maximum de nos capacités mentales. Pourtant, la majorité des gens, des enfants jusqu’aux personnes âgées, vivent avec des capacités mentales sous-optimales, à un degré plus ou moins prononcé, ou avec une fonction gravement affectée : mémoire défaillante, déficit de l’attention, problèmes d’apprentissage, troubles du comportement, mauvais résultats scolaires et professionnels, distraction, hyperactivité… jusqu’à l’autisme, les maladies de Parkinson et Alzheimer, etc.
Tous ces problèmes peuvent être atténués grâce à différentes thérapies qui stimulent le fonctionnement du cerveau mais il est très difficile d’agir lorsqu’il existe un problème physiologique, avec une origine nutritionnelle.
Dans cet article, vous pourrez déterminer si votre régime est suffisamment sain pour offrir des fonctions optimales à votre cerveau.

Arnau n’a pas un diagnostic clair. Les docteurs parlent de spectre autistique, de retard du développement, …
Les symptômes physiques qu’il présente la première fois qu’il me consulte sont: ballonnement et distension abdominale, parasites, peau sensible, crises de spasmes bronchiques très aigus et fréquents et otites.
Il suit différentes thérapies alternatives : homéopathie, ostéopathie et stimulation sensorielle telle que Tomatis. Il suit déjà un régime sans gluten, sans sucre et sans produits laitiers et a ressenti une amélioration très importante, mais l’évolution est encore insuffisante.
Grâce aux tests d’intolérance alimentaire, nous découvrons qu’Arnau souffre de quelques intolérances alimentaires.
Nous mettons en place un régime GAPS personnalisé en fonction de ses intolérances.
La mise en pratique du régime n’est pas facile pour la famille. Arnau connait aussi une régression au niveau de ses fonctions cognitives : déconnexion, retour de quelques stéréotypies,… mais ils persévèrent  dans ce régime, et petit à petit, ils commencent à voir des améliorations.
Finalement, nous arrivons à faire disparaître les spasmes bronchiques et Arnau commence à avoir un développement normal : expression orale, concentration, mémoire et motivation. Deux ans après, ils peuvent réintroduire quelques aliments et sortir du régime GAPS sans problème.
Voici le témoignage de son père :
 

Samuel souffre d’une sensibilité chimique multiple. Il ne tolère aucune substance chimique telle que les médicaments, pesticides, édulcorants, conservateurs, produits d’hygiène personnelle, etc. Sa mère dit qu’il est allergique à tout.
Avec un régime GAPS faible en histamines, biologique et riche en légumes, nous sommes parvenus à contrôler complètement les crises d’épilepsie de cet adolescent de 16 ans sans aucun type de médicament.
Vous pouvez lire ci-après le témoignage de sa mère :

Ana M. vient me consulter pour son fils autiste Victor quand celui-ci a 26 ans. Ana a essayé tous types de thérapies alternatives, grâce auxquelles son fils a progressé de façon remarquable depuis l’époque où il était bébé.
Quand Victor suit le régime GAPS, il connait une autre amélioration importante, très appréciée par Ana. Voici son témoignage :